Architecte : Walter SEYMOUR ALLWARD (1876-1955)
Construction : 1925-1936
Inauguré en 1936
11 285 noms gravés
Pesant plus de 40 000 tonnes, le mémorial de Vimy, l'un des huit élevés en France et en Belgique par le Canada, est une œuvre architecturale d'ampleur : il fait partie des monuments funéraires les plus ambitieux d'Europe.
Les deux tours blanches hautes de 27 mètres et bâties avec 6 000 tonnes de pierre, symbolisent l'union du Canada, représentée par la feuille d'érable, et de la France avec la fleur de lys. En raison de l'altitude du site, la figure la plus élevée – l'allégorie de la Paix – domine la plaine d'environ 110 mètres. À l'avant du monument, s'élève une statue de femme voilée, dont le visage exprime une profonde tristesse, tournée vers l'est. Elle représente le Canada, une jeune nation, pleurant ses fils tombés au combat. Le mémorial est orné de 20 figures allégoriques représentant la foi, la justice, la paix, l'honneur, la charité, la vérité, la connaissance et l'espérance. Sur le mur qui ceinture le monument sont gravés les noms des 11 285 soldats canadiens tués en France, sans sépulture connue.
Édifié au sommet de la cote 145, il se dresse au cœur du site commémoratif canadien où subsistent des vestiges des combats, tels que des cimetières militaires, tranchées ou trous d'obus.
Dans ce lieu, emblématique de la prise de la crête de Vimy, le 9 avril 1917, pour la première fois, quatre divisions canadiennes unissent leurs forces et passent à l'assaut : le 14 avril, elles réussissent à s'emparer de la crête au prix de milliers de morts.
Qualifié de « Lieu historique national du Canada », il représente l'hommage le plus impressionnant que le Canada ait rendu à ceux de ses citoyens morts au cours de la Première Guerre mondiale. Il marque en quelque sorte la naissance de la nation canadienne.
Chaque 9 novembre a lieu une cérémonie annuelle officielle, jour du Souvenir du gouvernement du Canada. Le centenaire de la bataille de la crête de Vimy a donné lieu à d’importantes manifestations et commémorations sur place, ainsi qu'à l’inauguration d'un nouveau centre d'interprétation.