Patrimoines - Pas-de-Calais le Département
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Pleasance. L'été sur la côte d'Opale, 1880-1914

À la fin du 19e siècle, en quête d’air pur et de nature, la classe aisée se presse sur les plages de la Côte d’Opale. Le développement du réseau ferré facilite le déplacement de cette clientèle citadine, venue directement des grandes villes de la région, de Paris ou d’Angleterre. La création d’hôtels et de villas, accompagnée d’une offre accrue de distractions et de loisirs, participent au phénomène de villégiature, inspiré par le modèle anglais. À la suite de Boulogne-sur-Mer et lui faisant directement concurrence, les stations balnéaires telles que Wimereux, Berck, Le Touquet ou Hardelot se développent, chacune cherchant à mettre en avant la qualité de ses infrastructures.

Partageant cet engouement pour le plein air, de nombreux peintres se sont établis sur les rivages du Pas-de-Calais. Intéressés par les reflets changeants de la lumière et l’aspect sauvage des paysages, ces artistes ont partagé la plage avec les marins-pêcheurs au travail et les élégantes venues se divertir.

Parcours : étape 4/12

Plan général du domaine d'Hardelot et de ses environs

Thématique 2 : Sortie des dunes

La station

Hardelot-Plage, suite aux dommages de la seconde guerre mondiale guerre et aux reconstructions, a beaucoup évolué depuis sa création en 1905.  Ce plan de la station balnéaire, daté des années 1910, permet de mieux comprendre à quoi ressemblait la station à cette époque, entre dunes à perte de vue et plantation de pins maritimes.

plan du domaine d'Hardelot tel qu'il a été acheté par John R. Whitley à la Belle Epoque comprenant le château d'Hardelot et 400 hectares de front de mer

Plan général du domaine d’Hardelot et de ses environs, papier, années 1910, Archives départementales du Pas-de-Calais

© Archives départementales du Pas-de-Calais

Son créateur

John R. Whitley, un promoteur anglais, est le fondateur de la station. Il achète le château d’Hardelot en 1897 avant d’acquérir 400 hectares de terrain, situés principalement en front de mer. Il confie l’ordonnancement des espaces à l’architecte lillois Louis-Marie Cordonnier. Une digue bétonnée est alors créée, ainsi qu’une route principale qui relie la jeune station à Boulogne, passe par le château et débouche sur une place en bord de mer, entourée de cours de tennis. Autour de cette place et tout au long de la digue et des axes tracés, se trouvent des villas récemment construites.