À la fin du 19e siècle, en quête d’air pur et de nature, la classe aisée se presse sur les plages de la Côte d’Opale. Le développement du réseau ferré facilite le déplacement de cette clientèle citadine, venue directement des grandes villes de la région, de Paris ou d’Angleterre. La création d’hôtels et de villas, accompagnée d’une offre accrue de distractions et de loisirs, participent au phénomène de villégiature, inspiré par le modèle anglais. À la suite de Boulogne-sur-Mer et lui faisant directement concurrence, les stations balnéaires telles que Wimereux, Berck, Le Touquet ou Hardelot se développent, chacune cherchant à mettre en avant la qualité de ses infrastructures.
Partageant cet engouement pour le plein air, de nombreux peintres se sont établis sur les rivages du Pas-de-Calais. Intéressés par les reflets changeants de la lumière et l’aspect sauvage des paysages, ces artistes ont partagé la plage avec les marins-pêcheurs au travail et les élégantes venues se divertir.