Fermeture du centre Georges-Besnier jusqu'à nouvel ordre
En raison d’une panne du chauffage du Centre Georges-Besnier, sa salle de lecture (Arras) ferme jusqu’à nouvel ordre. Pour toute recherche administrative urgente sur les fonds conservés sur le site concerné (archives contemporaines), nous vous invitons à nous contacter pour une communication par correspondance ou, en cas de nécessité pratique, pour organiser une session de consultation en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois des documents nécessaires à votre recherche.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions par avance de votre compréhension.
Saint Benoît Labre
08_labre_5Fi_029_6_P172,53 kB
Saint Benoît Joseph Labre, né à Amettes en 1748, mort à Rome en 1783, canonisé le 8 décembre 1881, carte postale [s. d., correspondance au verso de 1933] reproduisant une lithographie d’Achille Sirouy de 1881, imprimerie Lemercier et Cie, éd. Letaille-Boumard, Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 029/6.
Saint Benoît Joseph Labre, né à Amettes en 1748, mort à Rome en 1783, canonisé le 8 décembre 1881, carte postale [s. d., correspondance au verso de 1933] reproduisant une lithographie d’Achille Sirouy de 1881, imprimerie Lemercier et Cie, éd. Letaille-Boumard, Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 029/6.
Benoît-Joseph Labre est né en 1748 à Amettes. Aîné d’une famille de quinze enfants, son entourage, discernant chez lui une vocation sacerdotale, l’envoie à l’âge de 12 ans chez son oncle, curé d’Érin, pour parfaire son éducation religieuse et préparer l’entrée au séminaire.
Ayant renoncé à la prêtrise, il est, dans un premier temps, refusé par le monastère cistercien de La Trappe et la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil. Il prend finalement l’habit religieux en 1769 à l’abbaye de Sept-Fonds (Allier). Il la quitte quand il tombe malade.
Commencent alors sept années d’errance. Benoît-Joseph choisit une vie de mendiant et de pèlerin allant de sanctuaire en sanctuaire. Il parcourt 30 000 km à pied en treize années et donne le produit de ses quêtes aux pauvres. Devenu membre du Tiers-Ordre franciscain, il fait vœu de ne pas se laver par mortification.
Il meurt à Rome en 1783, à l’âge de 35 ans, au domicile du boucher Zaccarelli. La nouvelle de sa mort se répand aux cris "E morto il santo".
Canonisé en 1881, ses reliques reposent principalement à Amettes, à Marçay (Vienne) et à Rome.