Archives - Pas-de-Calais le Département
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Alerte canicule : si vous prévoyez de venir consulter des documents en salle de lecture

En raison des fortes chaleurs, et en l’absence de système de climatisation, des températures supérieures à 30° C sont constatées en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois. L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) indique qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire la chaleur peut constituer un risque pour la santé. Nous invitons ainsi nos lecteurs devant y effectuer des recherches à prendre leurs dispositions. Une fontaine à eau est présente à l’extérieur de la salle de lecture ; cependant, les gobelets n’étant pas fournis, nous vous invitons à venir avec votre contenant.

Des dispositions temporaires sont également prises pour assurer la bonne conservation des documents :

  • le service de mise en réserve de documents pour le lendemain est suspendu ;
  • des mesures spécifiques à certaines typologies de documents particulièrement sensibles aux températures élevées (par exemple photographies et documents scellés) pourront être adoptées et engendreront un délai supplémentaire de remise ;
  • la gestion des commandes pourra également être ajustée.

Nous vous remercions de votre compréhension.

La Saint-Patrick à Béthune

Dessin monochrome montrant trois soldats debout.

Paul Sarrut, Portrait de soldats du 7th Royal Inniskilling Fusiliers, 12 mai 1916, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.

Véritable carrefour international, la zone libre du Nord-Pas-de-Calais est foulée par des millions de soldats étrangers durant la Grande Guerre : belges, britanniques, canadiens, australiens, indiens, etc.

Les communes non occupées proches du front se voient contraintes d’accueillir ces troupes et leurs cantonnements, ce qui influence profondément la vie économique et culturelle de l’arrière-front.

Car les armées accordent des moments de loisirs à leurs soldats et les autorisent à fréquenter les centres-villes, où ces derniers dépensent leurs soldes dans les estaminets et les boutiques. Cette dynamique économique pousse les commerçants à s’adapter aux mœurs de leurs nouveaux clients : on ne tarde pas à voir fleurir les affiches en anglais dans les vitrines et de nombreuses petites échoppes se créent pour répondre aux besoins particuliers, comme la vente de cartes postales. De la même façon, les fêtes et coutumes d’Outre-Manche s’installent dans les bourgades de France.

La fête de Saint-Patrick à Béthune

On nous écrit de Béthune :

Jamais Béthune n’a connu une animation aussi intense qu’en ce moment. L’après-midi, particulièrement, c’est un va-et-vient incessant. Les soldats anglais, en uniforme khaki, pullulent ; ils emplissent joyeusement les cafés, envahissent les magasins dont les vitrines regorgent de marchandises, ou se promènent lentement en groupes de trois ou quatre, s’interpelant avec de bons rires d’enfants insouciants. Ils reviennent des tranchées et jouissent gaiement des quelques jours de repos qui leur sont accordés. De temps à autre, des distractions leur sont offertes au théâtre : concerts où des artistes occasionnels se font applaudir, combats de boxe où nos alliés éprouvent la vigueur de leurs biceps.

L’une de ces séances fut dernièrement honorée de la présence du prince de Galles, qui suivit avec le plus vif intérêt les combats.

Le 17 mars a été célébrée la fête de Saint-Patrick, solennité nationale en Irlande.

La France du Nord, mardi 23 mars 1915. Archives départementales du Pas-de-Calais, PG16/91.