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La Charité de Béthune : du mythe à aujourd’hui

Exemple d’une confrérie multiséculaire

À Béthune, lors de funérailles, vous pouvez encore croiser leurs longues silhouettes sombres, coiffées d’un bicorne. Car, depuis plus de huit siècles, les Charitables de Saint-Éloi accompagnent les défunts jusqu’à leur dernière demeure. Cette mission est la première que se sont donnés les membres de cette confrérie créée selon la tradition en 1188, comme en atteste le document présenté ci-dessous.

Carte postale noir et blanc sur laquelle posentt deux hommes vêtu d'un complet noir et portant un bicorne.

"Béthune. - Confrérie de Saint-Éloi. - Deux charitables". Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 119/01.

Daté du 26 octobre 1317, il est signé Pierre de Nogent, prieur de Saint-Pry à Béthune. Ce parchemin, amputé de son sceau, constitue la charte de fondation de l’honorable confrérie. On peut le diviser en trois parties, comme l’a justement souligné l’abbé Guilbert dans son Histoire de l’antique confrérie des Charitables de Saint-Éloi de Béthune :

  • tout d’abord le récit de la légende originelle,
  • suivi des statuts,
  • et enfin la confirmation de ses privilèges.

Légende et apparition

À la lecture de la première partie de la charte, les origines de la Charité apparaissent intimement liées au merveilleux, communément admis au Moyen Âge.

Une autre version de la légende précise qu’en 1188, la peste ravage les confins de l’Artois et de la Flandre. La population, effrayée par les risques de contagion, n’ose plus alors enterrer ses morts. C’est dans ce contexte que saint Éloi serait apparu à deux forgerons, Germon et Gautier, et les aurait choisis pour porter secours à leurs concitoyens. Sur le champ, on prend les décisions qui s’imposent : organiser une confrérie, nommée Charité, assurer le service des funérailles, acquérir une chandelle de cire vierge, symbole d’union fraternelle et sensée guérir les malades et les bestes vives qui ont la maladie .

Le fléau passé, la confrérie subsiste jusqu’à la Révolution où elle est dissoute. Elle est rétablie le 18 janvier 1804 par une ordonnance de Monseigneur de La Tour d’Auvergne, évêque d’Arras.

Demeurant sous le vocable de Saint-Éloi, la Charité est cependant laïque depuis 1853 ; il s’agit aujourd’hui d’une association régie par la loi de 1901, mais qui se fait toujours appeler confrérie. Car ces deux notions ne sont pas si éloignées. Au Moyen Âge, la confrérie constitue l’un des volets du mouvement communautaire particulièrement développé à cette époque.

Les confréries au Moyen Âge : premières associations mutualistes

Les origines des confréries demeurent obscures, mais au XIe siècle, des confratriae apparaissent dans les monastères pour être associées aux prières en échange de l’entretien du luminaire d’autel. C’est à la fin du XIIe et au XIIIe siècle que commencent à émerger des confréries de laïcs, phénomène qui atteint son apogée durant les deux derniers siècles du Moyen Âge.

La confrérie médiévale, placée sous l’invocation d’un ou de plusieurs patrons, se définit comme une union de prières et une société d’entraide, fondée à l’initiative de fidèles. Résolument modernes, elles sont ouvertes à tout adhérent, homme ou femme, qui respecte ses statuts et s’acquitte de ses droits d’entrée et de sa cotisation annuelle. Cette mixité contribue grandement au maintien de la concorde sociale. Elles se différencient des corporations par leur nature religieuse et leur but philanthropique (aumônes, œuvres pieuses, messes, etc.).

Il n’est donc pas étonnant de constater que l’aide entre confrères se concentre sur les derniers instants de la vie et les funérailles. Pourtant, elle s’étend aussi à ceux tombés en pauvreté ou éprouvés par la maladie.

Lithographie couleur montrant une procession composée de différentes corporations portant les reliques de leur patron.

Album de la procession célébrée à Arras le 15 juillet 1860 en l'honneur du Bienheureux Benoît-Joseph Labre, Arras, imp. Alphonse Brissy, [1860]. Planche 6. Archives départementales du Pas-de-Calais, 4 J 482/98.

Des sociétés au cœur des cités

Bien qu’à l’écoute de ses adhérents, les confréries ne demeurent pas pour autant étrangères à la vie de leur cité. Il n’est pas rare qu’elles mènent une action caritative plus large que de simples actions ponctuelles. Certaines, par exemple, entretiennent des hôpitaux ou s’occupent des indigents d’un territoire. La sépulture des pauvres est notamment une spécialisation encore conservée par les charités du Nord et de la Normandie, ou par les pénitents méridionaux.

De plus, ces assemblées participent largement aux festivités organisées par les villes, en défilant par exemple dans les processions, sous la représentation de leur saint patron.

Le succès que rencontre dès sa création la confrérie de Béthune pousse d’autres villes environnantes à adopter la même association. Et au lieu de rencontre légendaire entre les ses deux créateurs, Germon et Gautier, on édifie une chapelle, dite de Saint-Éloi, toujours visible aujourd’hui si l’on flâne du côté de Beuvry.

Récit de la fondation de la confrérie la Charité de Béthune : lettres de Pierre de Nogent, prieur de Saint-Pry, 26 octobre 1317

Première partie : Récit de la rencontre des deux maréchaux

Transcription

Parchemin manuscrit retranscrit ci-dessous.

Récit de la fondation de la confrérie la Charité de Béthune : lettres de Pierre de Nogent, prieur de saint-Pry (1317). Archives départementales du Pas-de-Calais, 2 E 5.

Ou non dou Pere et dou Fil et dou Saint Esperit, amen. En l’an de grasce mil cent quatre vins et wit fu une karités estaulie et une candelle
en l’onneur Dieu et Monsigneur saint Eloy, le benoit confés et amy nostre Signeur par le miracle
dou trés benoit confés Monsigneur saint Eloy. Si orrés
coument elle vint en avant et coument elle fu estaulie. Che fu fait en l’an dessus dit, au tans le
prieus Rogon prieus de Saint-Pry de Bethune ;
et avint qu’il eut un fevre à Bœveri qui avoit à non Guermons qui estout mout preudom, qui li benois amis notre Signeur ama tant qu’il li mist
en cuer et en avision par pluisseurs fois en sen lit que il alast parler au fevre de Saint-Pry de Bethune que on apiele Wautier. Et li sanloit en l’avision que
li benois confés sains Eloys li disoit : "Estore une karité et une candeille en men non, liquele candeille warira les malades et les biestes vives
ki on le maladie dont je garis par le grasce de notre Signeur qui foy et creanche i aront". Et tele avision qu’il avint à l’un il avint à l’autre et ne
savoient li uns mot de l’autre, tant que li fevres de Bœvery mut pour venir à Bethune et li fevres de Saint-Pry de Bethune pour aler à Boevery. Et
avint que il encontrerent li uns l’autre à une fontaine entre Bethune et Bœvry que on dist à le fontaine de Quinty. Et saluerent li uns l’autre
de Diu, et de le Mere Diu et de tous sains et demanderent li uns à l’autre où il aloient. Et li fevres de Bœvry respondi "Jou alois à vous", et cely
de Saint-Pri de Bethune dist "et jou à vous". Adont disent il li uns à l’autre leur avisions qui leur estoient avenues par pluisseurs foys, que
Mesires sains Eloys leur avoit mandé et commandé que il estoraissent le karité et le candeille devant dite. Quant li uns eut dit s’avision à l’autre,
si coumenchierent à plourer de pité et de goie et acolerent si fort li uns l’autre qu’il peurent, et ne peurent parler en grand pieche de le grasce
et le reverensce que Mesires sains Eloys lor avoit fait. Et quant il peurent parler, si s’asissent li uns de lés l’autre pour aviser à qui il s’apoieroient
de conseil et se poroient consillier. Et avint que li fevres [rayé : que li fevres] de Saint-Pry dist que il avoit un moult preudoume qui estoit prieus
de Saint-Pry de Bethune que on apieloit Rogon et il nous conseillera à sen pooir. Et li fevres de Bœvry respondi : "Si i alons de par Diu". A tant se
metent à voie, et vont crier mierchi au prieus, pour Diu que il les vausist consillier. Et li prieu[r] leur respondy moult douchement que si feroit
il mout volentiers, s’il savoit de quoy : et li [ra]conterent l’avision et le coumandement que Mesires sains Eloys leur avoit coumandé. Et li
prieux coumencha mout fort à plourer et leur dist et loa que il fesissent faire une candeille et une karité, liquele candeille soit faite de
vierge chire en l’onneur Diu et Monsigneur saint Eloy le vrai confés. Adont vinrent li doy fevre à le boine gent de le vile de Bethune
et fisent tant et pourcachierent que li candelle et li karités qui encore est, fu estaulé et alevée en le maniere que nous vous dirons.

Traduction

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il. En l’an de grâce mille cent quatre vingt huit, il fut établi une Charité et une Chandelle
en l’honneur de Dieu et du béni confesseur Monseigneur saint Éloi, ami de Nostre Seigneur, par un miracle de ce très saint Confesseur. Or voici
quelle fut son origine et comment elle fut établie. Ce fut en l’an susdit au temps du prieur Rogon de Saint-Pry à Béthune.
Il y avait à Beuvry un forgeron nommé Germon, qui était un homme de très bon jugement. Il avait pour nostre saint une telle dévotion
que celui-ci lui apparaissant plusieurs fois en sommeil, lui suggéra la pensée et le désir d’aller parler au forgeron de Saint-Pry à Béthune, nommé Gauthier, et de lui révéler ce que le béni confesseur saint Éloi lui disait au cours de ces visions. "Établis une Charité et une Chandelle en mon nom. Cette Chandelle guérira les malades et les animaux
atteints de la maladie que, par la grâce de Nostre Seigneur, je puis guérir, pourvu qu’on m’accorde confiance". Or, cette même vision arriva à chacun en même temps sans
qu’ils en sachent un mot l’un de l’autre. Si bien qu’elle poussa le maréchal de Beuvry à se rendre à Béthune et celui de Saint-Pry à se rendre à Beuvry. Et il
arriva qu’ils se rencontrèrent l’un et l’autre près d’une source entre Béthune et Beuvry appelée la "Fontaine de Quinty ». S’étant tous les deux salués au nom
de Dieu, de sa sainte mère et de tous les saints, ils se demandèrent l’un à l’autre où ils allaient. Le maréchal de Beuvry répondit "J’allais vers vous", et celui de
Béthune dit : "Et moi à vous". Alors ils se racontèrent les visions qu’ils avaient eues à plusieurs reprises : que
Messire saint Éloi leur avait révélé et commandé d’établir une Charité et une Chandelle comme il est dit plus haut. Quand l’un eut raconté sa vision à l’autre,
ils se mirent à pleurer d’émotion et s’embrassèrent aussi fort qu’ils purent, et de longtemps ne purent parler devant la grâce et l’honneur
que leur avait faits Messire saint Éloi. Quand ils purent parler, ils s’assirent l’un près de l’autre pour aviser à qui ils se pourraient confier
et demander conseil. Le maréchal de Saint-Pry dit qu’il connaissait un homme qui était prieur
de Saint-Pry à Béthune appelé Rogon. "Il nous conseillera, dit-il, autant qu’il le pourra". Le maréchal de Beuvry répondit : "Alors, allons-y, de par Dieu". Aussitôt
ils s’en vont implorer le prieur, qu’il daigne, de par Dieu, leur donner conseil. Le prieur leur répondit avec grande douceur qu’il le ferait
volontiers dès qu’il saurait de quoi il s’agit. Alors ils lui racontèrent leurs visions et l’ordre que leur avait donné Messire saint Éloi. Le
prieur, ému jusqu’aux larmes, leur dit de faire fondre un cierge fait de
cire vierge en l’honneur de Dieu et de Monseigneur saint Éloi le digne confesseur et d’établir une Charité. Alors les deux maréchaux s’en furent trouver les bonnes gens de la ville de Béthune
et firent une telle diligence que bientôt la Chandelle et la Charité qui existent encore de nos jours furent établies comme on va le dire.

Deuxième partie : Comment furent établies la confrérie et la Chandelle de Saint-Éloi

Transcription

Tout cil et toutes
celles qui le karité Dieu et le benoit saint Monsigneur saint Eloy requierent i poeent et doivent entrer par trois deniers et deux sauls à le mort,
se il n’i vœlent mius faire. Et y [doit en estaulir cascun an un pruvost] et IV maiheurs, et li prevos et li IIII maiheur estaulissent XVI hommes pour
porter les cors au moustier. Et doivent tout i estre au cors lever, li provos sour VIII deniers et li maiheur cascun sour IIII deniers et li XVI
homme cascuns sour II deniers, se il n’ont ensoigne loial. Et les poet li prevos conjurer cascun sour leur veu de paiier leur defautes, s’il set que elles
i soient. Et ensi qu’il sont tenu d’estre au cors, sont il tenu d’estre as services et sour le paine qui devant est dite, s’on les en requiert. Et doit li karités
livrer offrandes au provost, as IIII maiheurs et as XVI homes qui i sont estauly pour l’anée. Et doit-on porter as cors et as serviches le luminaire
de le karité. Et si doit-on porter as deux jours saint Eloy le candelle dou beneoit saint à le messe à Saint-Pry. Et i doivent aler tout li karitaule
et le luminaire devant dit porter et le crois. [mots effacés] Et doit cascuns et cascune des karitaules avoir foy et cre
anche el benoit saint et en le benoite candelle. Car Dieus à le priiere dou beneoit saint Monsigneur saint Eloy, fait et a fait mout de foys
par le benoite candelle, moult de biaus miracles sour gens et sour bestes vives, de quoy il i a assés gens en ceste vile et ailleurs qui
bien en sevent parler des biaus miracles que il ont veu sour gens et sour les bestes vives. Et pour le bonté de le benoite candeille
et de le biele karité otriierent li prieus et li moigne qui adont i demouroient, par le volenté de leur souvrain, une chymentiere qui siet
u gardin le soucretain, à tous les karitaules qui le requerroient. Lequele chimentiere uns archevesques de Rains beney, pour le bonté
et le biauté que il vit en le benoite candelle et en le karité. Et saiche cascuns que se li karitaule Monsigneur saint Eloy requierent
ledite chimentiere pour leur maisnie, il le doivent avoir ausi bien que pour eus meisme. Et pour les offrandes que li souccretains
a as messes doit il cascun an à le karité i mencault de blé. Et otroiierent le prieus et li moigne devant dit que tout li karitaule Diu
et Monsigneur saint Eloy eussent part et compaignie à toutes les messes et à tous les biens fais de l’ordene de Cluigny.

Traduction

Tous ceux et toutes celles
qui demandent à entrer en la Charité de Dieu et du béni saint Éloi peuvent le faire, et doivent donner en entrant trois deniers, puis deux sols à l’article de la mort,
à moins qu’ils ne veulent faire plus. On devra établir chaque année un prévôt et quatre mayeurs. Le prévôt et les quatre mayeurs choisiront seize hommes pour
porter les corps à l’église. Tous doivent être à la levée du corps sous peine de huit deniers pour le prévôt, quatre pour les mayeurs et deux pour chacun des seize
hommes, à moins d’un empêchement légitime. Le prévôt peut les obliger chacun à promettre de payer leurs amendes, quand il ratifie leur élection. Et de même qu’ils
sont tenus d’être aux levées de corps, de même ils doivent assister aux services, sous la peine susdite si on les en requiert. La Charité doit
se mettre à la disposition du prévôt, des quatre mayeurs et des seize6 hommes établis pour l’année. On portera le luminaire
de la Charité aux levées de corps et aux services comme on doit aussi le porter avec la Chandelle aux deux fêtes de saint-Éloi, à la messe célébrée à Saint-Pry, où doivent se rendre tous les Charitables
avec la Croix et le luminaire dont il a été parlé plus haut. Tous les Charitables de l’un et l’autre sexe doivent avoir confiance en la sainte Chandelle et en ce béni saint. Car Dieu à la prière de Messire saint Éloi fait et a fait un grand nombre de fois
beaucoup d’éclatants miracles sur les personnes et les animaux, et il y a assez de gens en cette ville et ailleurs qui
peuvent en parler et en témoigner. Par égard pour la Chandelle bénite
et la belle Charité, le prieur et les moines [de Saint Pry] qui y demeuraient alors accordèrent par le bon vouloir de leur supérieur majeur un cimetière qui était
le jardin du sacristain du prieuré, pour tous les Charitables qui en faisaient la demande. Ce cimetière fut béni par un archevêque de Reims, touché
d’admiration pour la Sainte Chandelle et la belle Charité. Or, que chacun se souvienne que si les Charitables de Monseigneur saint Éloi requièrent
ledit cimetière pour ceux de leur maison, on doit le leur accorder comme à eux-mêmes. Quant aux offrandes que le sacristain
perçoit aux messes, il devra sur le produit réserver chaque année à la Charité une mesure de blé. Le prieur et les moines susdits déclarèrent que tous les Charitables de Dieu
et de Monseigneur saint Éloi auraient part désormais aux messes et privilèges de l’ordre de Cluny.

Troisième partie : Conclusion et confirmation des privilèges accordés

Transcription

Et pour chou
que ordenanche de ceste benoite candelle et li karités saint Eloy le benoit confiés et evesque soient plus seures, jou freres Pieres
de Nogent, humles prieus de le maison de Saint-Pri de Bethune, avoec les lettres de religieus et discret signeur dant abbé de Cluygni,
et les lettres de religieus frere Phlippe, humle prieus de Saint-Piere en Abevile no souvrain, ay ces presentes lettres scelées dou saiel dont
nous usons en le priauté de le maison Saint-Pri de Bethune. Faites et données l’an de [grasces] mil trois cens et dye sept, le merquedi,
devant les apostles Monsigneur saint Symon et saint Jude.

Traduction

Et pour que toutes
les ordonnances relatives à la Sainte Chandelle et à la Charité de Monseigneur saint Éloi, le saint confesseur et évêque, soient mieux gardées, nous frère Pierre
de Nogent, humble prieur de la maison de Saint-Pry de Béthune, muni des lettres des religieux et du discret seigneur, abbé de Cluny,
et des lettres du religieux frère Philippe, humble prieur de Saint-Pierre en Abbeville, notre supérieur majeur, avons scellé ces présentes lettres du sceau dont
nous nous servons au prieuré de la maison de Saint-Pry de Béthune. Fait et donné l’an de grâce 1317, le mercredi
avant la fête des saints Apôtres Simon et Jude.

Récit de la fondation de la confrérie la Charité de Béthune : lettres de Pierre de Nogent, prieur de saint-Pry (1317). Archives départementales du Pas-de-Calais, 2 E 5.

Pour aller plus loin

  • J.-M. ALLAIN, Une confrérie de l’Artois. Approche ethnosociologique de la confrérie des Charitables de Saint-Éloi de Béthune, Paris, s.d. [1977]. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHB 3441
  • Chanoine P. BERTIN, Les charitables et leurs cent confréries au diocèse d'Arras, Aire-sur-la-Lys, 1949. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHB 671/4
  • G. ESPINAS, Les origines du droit d’association dans les villes de l’Artois et de la Flandre française jusqu’au début du XVIe siècle, Lille, 1941, t. I, p. 341-433 et t. II, p. 158-161 [transcription]. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHB 2185
  • Abbé É. GUILBERT et V. DAQUIN, Histoire de l’antique confrérie des Charitables de Saint-Éloi de Béthune, Arras, 1933. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHB 1022
  • P. WINTREBERT, Ainsi passe la gloire du monde. Patrimoine artistique de la confrérie des Charitables de Saint-Éloi de Béthune, Béthune, 1991. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHD 909/5