Aux origines de sa propriété

Physicien passionné d’aérostat, François Pilastre du Rosier effectua le premier voyage aérien en montgolfière le 21 novembre 1783. 

L’architecte Pierre Rousse a débuté auprès de Maurice Novarina et de Daniel Chenut : ce dernier lui confie en particulier la réalisation de projets au Niger et en Côte-d'Ivoire, en Haute-Volta et au Togo. Après avoir suivi les cours de l'Institut d'Urbanisme et de l'École des Beaux-Arts de Paris, il est l'élève de Louis I. Kahn et de Robert Le Ricolais à la School of Fine Arts de l'Université de Pennsylvanie, et y obtient son Master of Architecture.

Il arrive dans le Nord-Pas-de-Calais pour travailler sur le schéma d'aménagement du bassin minier, il gagne le concours de restructuration du quartier Méaulens-Saint-Géry à Arras. Il crée alors son agence à Arras en 1973, qu'il double ensuite d'une seconde à Sucy-en-Brie.

En plus de nombreux projets de logements sociaux et de maisons individuelles, il a, entre autres, été chargé d'équipements administratifs, culturels, éducatifs (collèges François-Mitterrand à Arras ou sportifs (piscines Élie-Desbin et Georges-Daullé à Arras. Il a aussi été, à partir de 1988, l'architecte du campus de l'Université d'Artois et, en 2007, de la restructuration de l'Hôtel du Département.

Le livre terrier contient la description des terres et censives dépendant d'un seigneur. Accompagné d’un plan, il contient le dénombrement des fiefs et héritages soumis à des droits et redevances envers le seigneur. On connaît ainsi, pour chacune des parcelles de la seigneurie, regroupées au nom du propriétaire, la nature du fonds (manoirs, terres labourables, bois), la superficie, la localisation et le montant des redevances dues au seigneur. Avant l'existence du cadastre, les terriers sont les seuls plans ou récits permettant de connaître les propriétés. Leur existence fut supprimée par une loi de mars 1790.

Un premier cadastre a été réalisé sous le Consulat en 1802, il s’agit d’un cadastre par masse de culture. Le cadastre, tel qu’il existe aujourd’hui, a été établi à l’initiative de Napoléon Ier par la loi du 15 septembre 1807. Il sert de base au calcul de l’impôt foncier.

Si les matrices cadastrales permettent de retrouver l’origine d’une propriété, les renseignements qui y sont consignés n’ont pas de valeur juridique au sens où ils ne constituent pas une preuve de la propriété immobilière. Ils n’ont, par nature, qu’une mission purement fiscale. L’état de section ou tableau indicatif des propriétaires, des propriétés foncières et de leur contenance est un registre qui indique par section et par numéro de parcelle : le nom du propriétaire et des occupants éventuels à l’époque de sa réalisation, le numéro du plan, la nature de la propriété, la contenance (superficie) et le revenu imposable.

Constituée des dossiers de la préfecture et des comptes communaux versés par la trésorerie générale, la sous-série 2 O est très utile à tout chercheur souhaitant faire l'histoire de sa commune et de ses principaux monuments (mairie, église, monuments aux morts, etc.), en dehors naturellement des archives communales.

En effet, jusqu'aux lois de décentralisation, la préfecture exerçait un contrôle a priori des dépenses que souhaitaient engager les communes. Aussi, est-elle impliquée dans chaque projet municipal, constituant progressivement des dossiers sur l'achat ou la construction de biens communaux, leurs réparations, l'embauche de personnel, le déplacement du cimetière, l'installation d'un réseau d'assainissement, etc.