Archives - Pas-de-Calais le Département
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Fermeture exceptionnelle de la salle du centre Georges Besnier (site d'Arras) jusqu'à nouvel ordre en raison d'une panne majeure du système de chau...

Pour toute recherche dans les fonds qui y sont conservés (archives contemporaines), la consultation aura lieu dans la salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois, à Dainville. Deux levées sont organisées par semaine :

  • Pour une consultation de vos documents à partir du lundi matin, la commande des cotes doit être passée au plus tard le jeudi précédent, à 12h ;
  • Pour une consultation à partir du mercredi matin, la commande des cotes doit être passée au plus tard le mardi précédent, à 12h.

Le nombre de commandes est limité à 10 par jour et par personne.

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Le manuscrit liturgique d’une Augustine

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Le document présenté aujourd'hui est un manuscrit liturgique, conçu en 1610 par le frère Pasquier Cloquet, religieux trinitaire, probablement vicaire général et ministre du couvent des Trinitaires d’Orival (Brabant). Il regroupe les répons et hymnes utilisés par les Augustines sur l’ensemble de l’année liturgique, ainsi que des textes en prose pour les fêtes de saint Augustin, sainte Monique et sainte Marie-Madeleine. La description des cérémonies de réception et de profession de foi d’une jeune religieuse a été rajoutée ultérieurement, sur les trois premières et les dernières pages. Le volume est relié en cuir et muni de fermoirs métalliques ; les plats sont estampés d’un cartouche orné d’une représentation traditionnelle du Christ crucifié, entouré de la Vierge et de saint Jean.

Nous n’avons, malheureusement, que très peu d’éléments sur sœur Jeanne Gabrielle Bayart, sa propriétaire, augustine à Arras, puis à Armentières. Il semble ainsi qu’elle ait fait partie de la congrégation des Augustines du Précieux-Sang d’Arras, dont le couvent se situait dans un faubourg de la ville, puis ait été l’une des fondatrices du couvent d’Armentières, créé en 1628. Les Augustines se consacrent ordinairement au soin des malades et au service des hôpitaux, mais se sont tournées, depuis le XVIe siècle, vers l’éducation des jeunes filles.

Issu de la collection Laroche (18 J), il s’agit de l’une des rares sources conservées sur les couvents des Augustines d’Arras et d’Armentières.

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