Apprentissage
Jusqu’à la Révolution, et leur abolition en 1791, ce sont les corporations qui prennent en charge les jeunes désireux d’apprendre un métier. Il faut ensuite attendre 1851 pour qu’un débat parlementaire soulève la question des adolescents travaillant en qualité d'apprenti.
La loi de 1841 sur le travail des enfants ne concerne pas l’artisanat où l'emploi de jeunes n'est soumis à aucune contrainte.
Le texte de 1851 définit le contrat de travail et les obligations réciproques du maître et de l'apprenti : Le contrat d'apprentissage est celui par lequel un fabricant, un chef d'atelier ou un ouvrier s'oblige à enseigner la pratique de sa profession à une autre personne qui s'oblige, en retour, à travailler pour lui : le tout à des conditions et pendant un temps convenus
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Les relations maître-apprenti reprennent les conceptions paternalistes de l’Ancien Régime. L’article 8 de la loi stipule que le maître doit se conduire envers l'apprenti en bon père de famille, surveiller sa conduite et ses mœurs, soit dans la maison, soit au dehors
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