Archives - Pas-de-Calais le Département
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Fermeture du centre Georges-Besnier jusqu'à nouvel ordre

En raison d’une panne du chauffage du Centre Georges-Besnier, sa salle de lecture (Arras) ferme jusqu’à nouvel ordre. Pour toute recherche administrative urgente sur les fonds conservés sur le site concerné (archives contemporaines), nous vous invitons à nous contacter pour une communication par correspondance ou, en cas de nécessité pratique, pour organiser une session de consultation en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois des documents nécessaires à votre recherche.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions par avance de votre compréhension.

Presse clandestine et propagande

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À côté, de grands mouvements de résistance développent une action multiple : tracts et journaux clandestins, renseignements, sabotages, attentats. Ils manquent de tout et les parachutages du Bureau des Opérations Aériennes (BOA) demeurent insuffisants. Ces mouvements sont les héritiers des grands mouvements politiques de l’avant-guerre.

L’Organisation Civile et Militaire (OMC), née dès l’été 1941, regroupe des anciens combattants de 1941-18, des personnes issues des classes moyennes et de la droite, voire des Croix de Feu. Elle s’implante fortement sur le littoral, dans l’Audomarois et dans la région d’Arras. En juillet 1943, l’OMC d’Arras, trahie, est démantelée. Abel Guidet, maire de Bapaume, et Fernand Lobbedez, ancien maire d’Arras, périssent en déportation. En décembre 1943, tout le réseau du Pas-de-Calais tombe.

Le second mouvement important à noter est celui de La Voix du Nord, moins puissant que dans le département du Nord et dont les activités sont les plus fortes à Arras. De tendance gaulliste, il comprend des chrétiens, des radicaux et des socialistes.

Libération-Nord, composé surtout de socialiste comme André Pantigny ou Just Évrard, n’apparaît que tardivement (milieu 1943). La SFIO a perdu une grande partie de son prestige, certains de ses dirigeants, comme Guy Mollet ont rallié l’OMC.

Quant aux communistes, c’est durant l’hiver 1940-1941 qu’ils réalisent une percée chez les mineurs. Le 27 mai 1941 une grève du bassin minier est déclenchée. Auguste Lecoeur, chef du PC clandestin décide de la généraliser. Le 4 juin, 100 000 mineurs, soit 80 % d’entre eux, sont en grève. La réaction allemande est brutale : les arrestations se multiplient, elles sont suivies de centaines de déportations en Allemagne. La grève s’arrête le 9 juin, mais elle constitue un phénomène unique dans la France occupée.

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