Archives - Pas-de-Calais le Département
Les informations contenues dans cette page ne sont valables avec certitude que jusqu'à cette date et heure.

Fermeture exceptionnelle de la salle du centre Georges Besnier (site d'Arras) jusqu'à nouvel ordre en raison d'une panne majeure du système de chau...

Pour toute recherche dans les fonds qui y sont conservés (archives contemporaines), la consultation aura lieu dans la salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois, à Dainville. Deux levées sont organisées par semaine :

  • Pour une consultation de vos documents à partir du lundi matin, la commande des cotes doit être passée au plus tard le jeudi précédent, à 12h ;
  • Pour une consultation à partir du mercredi matin, la commande des cotes doit être passée au plus tard le mardi précédent, à 12h.

Le nombre de commandes est limité à 10 par jour et par personne.

La commande se fait via notre formulaire de contact.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions par avance de votre compréhension.

Le service du beffroi en temps de guerre

En dernière heure, nous apprenons que M. le Maire de Boulogne-sur-Mer a pris un arrêté relatif au service du guet du beffroi. Aujourd’hui, nous publions les articles 5 et 6 de cet arrêté concernant la surveillance des aéroplanes ennemis ; demain nous l’insérerons intégralement :

Art. 5. – En temps de guerre, si des avions ou aérostats viennent survoler la ville, le guetteur les observe attentivement et, dès qu’il a acquis la certitude qu’il a affaire à des appareils ennemis, soit du fait de ses observations, soit après renseignements précis des autorités militaires, il donne l’alarme par le tintement de cinq ou six coups au bourdon, à la cadence de l’heure. Il arbore ensuite le fanion en haut de la tour, dans la direction qu’il a observée ou qui lui est indiquée ; puis il reprend le tintement de cinq coups et le continue tant que les aéronefs sont en vue en mettant un intervalle d’une demi-minute entre chaque sonnerie.

Il est recommandé aux habitants, dès qu’ils entendent cette alarme spéciale, de ne point sortir dans les rues et sur les places et de se tenir au rez-de-chaussée des maisons, au centre des habitations, c’est-à-dire loin des portes ou des vitrages des façades.

Art. 6. – D’une façon générale, le guetteur ne doit faire aucun signal s’il n’y est appelé par son observation personnelle ou un avis donné par un fonctionnaire autorisé. Il ne doit tenir aucun compte de l’avis que lui donnerait un simple particulier ; mais il s’assure par téléphone, auprès de qui de droit, de l’exactitude du renseignement qu’il reçoit ainsi.

La France du Nord, samedi 20 février 1915. Archives départementales du Pas-de-Calais, PG16/91.