Archives - Pas-de-Calais le Département
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Fermeture du centre Georges-Besnier jusqu'à nouvel ordre

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La Colonne de la Grande Armée et le monument de la Légion d’Honneur

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Par ses séjours répétés et l’aménagement du littoral entre 1803 et 1805, Napoléon a marqué Boulogne et ses environs. Le territoire boulonnais compte ainsi sur son sol deux monuments dans la plaine de Terlincthun, témoins du passage de l’empereur dans la région.

Élevés sur les communes de Wimille et Wimereux, la Colonne de la Grande Armée et le monument de la Légion d’Honneur (encore appelé "Pierre Napoléon"), rappellent aujourd’hui encore l’épopée napoléonienne dans le Pas-de-Calais.

La Colonne de la Grande Armée

Durant la remise de la légion d’honneur du 16 août 1804, le maréchal Soult annonce à Napoléon "le vœu des soldats" d’ériger une colonne de marbre surmontée d’une statue à son effigie, aux frais de la légion.

La première pierre est posée le 9 novembre 1804 à Wimille, dans la plaine de Terlincthun, sous la direction de l’architecte Éloi Labarre. Mais les travaux sont stoppés par le départ des troupes en 1805. À la chute de l’empire, en 1815, le monument n’est toujours pas achevé. Les travaux reprennent en 1819. Avec le retour de la monarchie, le projet initial est quelque peu modifié. En 1823, la colonne de 54 mètres est surmontée d’un globe royal à fleur de lys. Les travaux se terminent officiellement en 1827 avec l’aménagement des jardins et de l’allée.

Sous la monarchie de Juillet, en 1841, une statue de Napoléon vient détrôner le globe. Fortement endommagée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la statue est remplacée en 1962.

Le monument de la Légion d’honneur

Le monument est érigé à l'emplacement du trône de l'Empereur Napoléon 1er lors de la distribution des Croix de la Légion d'Honneur à la grande armée le 16 août 1804. Tout d'abord composé d'une simple plaque de marbre scellée sur un massif de maçonnerie et inauguré le 3 décembre 1809, il est vandalisé en 1815 par des ultra-royalistes puis inauguré une nouvelle fois le 24 octobre 1830.

Le monument est reconstruit à partir de 1856 à la demande de l'Empereur Napoléon III. Il se compose d'une courte pyramide posée sur un socle en pierre reposant lui-même sur un large soubassement qui supporte une grille en fer. C'est ce monument que nous pouvons encore découvrir aujourd'hui à l'emplacement exact de l'estrade impériale, dans l'axe de la Colonne, sur le territoire de la commune de Wimereux.

Cet obélisque se compose de 4 faces : à l'ouest, distribution des troupes autour du trône de Napoléon lors de la cérémonie du 16 août 1804. Le plan est figuré par quelques traits au-dessous de l'inscription ; à l'est, le modèle d'une croix de la Légion d'Honneur ; au sud, un texte en français rappelant que cette stèle se trouve à l'emplacement du trône de Napoléon ce jour-là ; au nord, le même texte, cette fois-ci en latin.

Ce site historique sera le théâtre de plusieurs cérémonies. En 1932, quatre anciens combattants de la Première Guerre Mondiale y sont décorés. Il accueille également en 1954 les manifestations organisées lors des commémorations du 150ième anniversaire du 16 août 1804 (défilés, feux de camp, tableaux vivants, musiques militaires), puis du 75ième anniversaire en 1979 et enfin du bicentenaire en 2004. Depuis 1980, chaque mois d'août, des membres du Comité de Boulogne-sur-Mer de la Société d'Entraide de la Légion d'Honneur, qui a participé à la restauration du site, accompagnés d'autorités civiles et militaires et de diverses associations, se réunissent devant la stèle de Terlincthun en souvenir de la journée du 16 août 1804.

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