L'exposition évoque un aspect peu connu du premier conflit mondial, la guerre souterraine qu'ont livrée les soldats canadiens, réfugiés dans les entrailles de la terre pour se prémunir de la puissance meurtrière de l'artillerie.
Issus d'un pays neuf, venus combattre − et pour beaucoup mourir − à des milliers de kilomètres de leur foyer, ils ont plus que tous les autres belligérants marqué leur passage en France par des graffitis et des sculptures tracés dans les parois de craie des cavités souterraines de l'Artois et de la Picardie, où ils ont séjourné avant de monter à l'assaut ou pendant les périodes de repos à l'arrière du front.