C’est entre 1818 et 1833 que le jeune Xavier Souillart découvre l’abbaye du Mont-Saint-Éloi.
N’ayant connu le site qu’à l’état de ruines, il effectue ses dessins uniquement d’après mémoire ; il intitule le manuscrit dans lequel il évoque ses promenades, Vieux souvenirs. Ses essais de reconstitution d’une architecture disparue ont donc une valeur documentaire assez approximative.
Transcription du document
Explication. Ayant, par hasard, retrouvé, dernièrement, dans mes vieilles paperasses, quelques fragments de croquis faits par moi, pendant certaines démarches de l’année 1833. Il m’a été possible de reconstituer, avec l’aide de mes souvenirs, une vue générale de l’abbaye de Mont-Saint-Éloi, comme elle existait, alors, avec une maison près de la route. Un second croquis pris de l’intérieur de l’enclos, à demi-côte et en plus grande proportion, dessiné à la même époque, peut donner une idée plus exacte de ce qu’étaient ces nombreux bâtiments, en grande partie, à l’état de ruine.