Archives - Pas-de-Calais le Département
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Alerte canicule : si vous prévoyez de venir consulter des documents en salle de lecture

En raison des fortes chaleurs, et en l’absence de système de climatisation, des températures supérieures à 30° C sont constatées en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois. L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) indique qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire la chaleur peut constituer un risque pour la santé. Nous invitons ainsi nos lecteurs devant y effectuer des recherches à prendre leurs dispositions. Une fontaine à eau est présente à l’extérieur de la salle de lecture ; cependant, les gobelets n’étant pas fournis, nous vous invitons à venir avec votre contenant.

Des dispositions temporaires sont également prises pour assurer la bonne conservation des documents :

  • le service de mise en réserve de documents pour le lendemain est suspendu ;
  • des mesures spécifiques à certaines typologies de documents particulièrement sensibles aux températures élevées (par exemple photographies et documents scellés) pourront être adoptées et engendreront un délai supplémentaire de remise ;
  • la gestion des commandes pourra également être ajustée.

Nous vous remercions de votre compréhension.

Conserver les ruines ?

Galerie photos

La question de la restauration des monuments endommagés ou détruits est des plus complexes. Elle est posée dans l’opinion, dès 1915. La reconstruction monumentale de la France est d’abord un défi architectural. Elle n’est pas d’abord aisée pour le service des monuments historiques, dont la doctrine, forgée par la génération des architectes archéologues, est alors tout entière animée d’une volonté d’intervention minimale : entretenir et ne pas restaurer, restaurer, mais ne pas restituer, ne jamais reconstruire. Mais l’enjeu n’est pas seulement technique et ne fait pas qu’interroger les professionnels des monuments historiques : il est national et culturel.

Dès 1915, on se demande également s’il faut conserver les vestiges les plus marquants du conflit (blockhaus, observatoires, tranchées, ruines pittoresques, etc.). Une proposition de loi envisage de choisir dès maintenant quelques-uns des villages détruits pour les conserver pieusement .

En 1917, une commission des vestiges et souvenirs de guerre est instituée pour étudier les conditions de classement et de conservation des vestiges de guerre. Elle commence à travailler dans une atmosphère volontariste : n’est-on pas en train de définir une nouvelle catégorie de monuments historiques, à laquelle Paul Léon lui confère une légitimité doctrinale en publiant "Les nouveaux monuments historiques" dans L’Illustration en février 1918.
En réalité cette action s’enlise vite, se heurtant aux obstacles réglementaires, aux insuffisances de conceptualisation, à la mauvaise volonté des administrateurs, à l’hostilité plus ou moins déclarée des élus locaux et, surtout, au temps qui passe et qui efface en maints lieux les traces que l’on veut garder.

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