Archives - Pas-de-Calais le Département
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Le concours de sténo-dactylo

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Sommaire

Questionnaire

  1. En quelle année a eu lieu ce concours ?
  2. Quelles épreuves devaient passer les candidates ?
  3. Les candidates utilisaient-elles des stylos ?
  4. Quelle est la difficulté de l'épreuve de dactylo ? Pourquoi est-ce beaucoup plus facile aujourd'hui ?
  5. Quelles sont les erreurs les plus courantes ?
  6. Pourquoi devaient-elles maîtriser la sténo ?
  7. Comment est composé le curriculum vitæ de la candidate ?
Document manuscrit sur lequel on lit "Examen de sténo-dactylographie. Date de l’examen : 9 août 1938. Note : 19/38. Un ancien manoir breton. Le château, situé sur la croupe d’une espèce de promontoire, était défendu et enveloppé par deux étangs profonds qui ne permettaient d’y arriver qu’en suivant une étroite chaussée. La cour, entourée d’herbes hautes et flétries, d’ajoncs, d’arbustes nains ou parasites, excluait toute idée d’ordre ou de splendeur. Le château semblait abandonné depuis longtemps… Les murs, quoique construits de ces pierres schisteuses et solides dont abonde le sol, offraient de nombreuses lézardes où le lierre attachait ses griffes. Deux corps de bâtiment réunis en équerre à une haute tour, et qui faisaient face à l’étang, composaient tout le château dont les portes et les volets pendants et pourris, les balustrades rouillées, les fenêtres ruinées, paraissaient devoir tomber au premier souffle d’une tempête. La brise sifflait à travers ces ruines auxquelles la lune prêtait par sa lumière indécise le caractère et la physionomie d’un grand spectre. Il faut avoir vu les couleurs de ces pierres granitiques grises et bleues, mariées aux schistes noirs et fauves, pour savoir combien est vraie l’image que suggérait la vue de cette carcasse vide et sombre. Ces pierres disjointes, ces croisées sans vitres, sa tour à créneaux, ses toits à jours lui donnaient tout à fait l’air d’un squelette… Enfin, la forme des portes, la grossièreté des ornements, le peu d’ensemble des constructions, tout annonçait un de ces manoirs féodaux dont s’enorgueillit la Bretagne. Balzac".

Document 11. Archives départementales du Pas-de-Calais, M 4984/1.

Document manuscrit comportant des prises de notes si rapides qu’elles en sont illisibles pour un œil non averti.

Document 12. Archives départementales du Pas-de-Calais, M 4984/1.

Texte dactylographié et annoté à la main (bâtons dans la marge, mots soulignés), sur lequel on lit "OIOI. ACZT (-). Marcelle Ybert. Les colonies de vacances. Les colonies de vacances ont pris le triple caractère de centres [texte manquant] généralement dans d’anciens châteaux spécialement aménagés à cet effet, l’organisation de placement familial individuel chez las paysans et depuis le développement particulièrement heureux du scoutisme et du camping de camps de vacances. Malheureusement comme cela est hélas fréquent dans d’autres domaines, le mouvement salutaire d’opinions qui a abouti à la généralisation des colonies de vacances a suscité la création d’organismes parasitaires présentant un objectif purement commercial et qui sans aucun souci d’hygiène élémentaire et de [texte manquant] médicale qui doivent arrêter les placements, ont recueilli les enfants qui leur sont confiés, soit par des collectivités publiques, soit par des organismes privés, insuffisamment renseignés ou avertis. D’autre part, la méconnaissance des éléments techniques du problème, a abouti également dans nombres de cas, à des placements inconsidérés susceptibles de résultats et opposés à ceux qui font attendre la guerre au commerce. Certains organismes par exemple, ont créé des […]"

Document 13. Archives départementales du Pas-de-Calais, M 4984/1.

Texte dactylographié et annoté à la main sur lequel on lit "Chemins de fer d’intérêt local. Chemin de fer de Lens à Frévent. Révision du contrat de concession. Dans votre séance du 11 mai 1937, vous avez défini les modalités de la convention définitive à intervenir à la suite de la demande de révision du contrat de concession du chemin de fer de Lens à Frévent. Des pourparlers ont été engagés entre le Service du Contrôle des voies ferrées d’intérêt local et l’Administrateur-Délégué de la Société des chemins de fer du Nord, en vue de la mise au point de la convention définitive. Vous trouverez, ci-joint, un rapport de Monsieur l’Ingénieur en Chef du Contrôle, faisant connaître qu’aucun accord n’a pu être réalisé sur les bases que vous adoptées. Monsieur l’Ingénieur en Chef signale que, les deux solutions suivantes seraient à envisager : 1. Proposition ferme à la société l’invitant à accepter le projet de contrat pour dix années avec indemnité forfaitaire annuelle de 500.000 francs, comportant éventuellement une clause de garantie à définir pour l’application éventuelle de nouvelles lois sociales ou hausse de main-d’œuvre et matériel. 2. Résiliation immédiate à la demande du pouvoir concédant en conformité du décret-loi du 23 Octobre 1935. Je vous prie de vouloir bien en délibérer".

Document 14. Archives départementales du Pas-de-Calais, M 4984/1.

Exercice de sténo-dactylographie proposant la mise en page d’un tableau détaillant les crédits ordinaires et les budgets extraordinaires proposés par le préfet et votés par le Conseil général.

Document 15. Archives départementales du Pas-de-Calais, M 4984/1.

Texte dactylographié sur lequel on lit "Blondel Andrée, 54 Grand Place à Arras. Note, le 11 juillet 1938. Partie 1 : Études. Scolaires : jusqu’au certificat d’études. De sténo-dactylographie : de 1930 à 1932 chez Madame Chartier (au 9 rue Maximilien Robespierre) jusqu’à ce jour (cours du soir) ancienne caserne Levy dans la rue des 4 Crosses. Partie 2 : Diplômes. De scolarité : certificat d’études. De sténo-dactylographie : pour concours de vitesse, certificat et brevet d’aptitude professionnelle délivrée par la ville d’Arras. Partie 3 : Emplois occupés. Du 20 mars 1932 au 8 juin 1937 : comme sténo-dactylo chez monsieur V. Fabre, expert-comptable au 55 rue de Lille à Arras. Du 8 juin 1937 au 15 octobre 1937 : dans les écritures, puis comme ouvrière à la Compagnie Française des Bas à Saint-Laurent-Blangy. À partir du 1er novembre 1937 : comme sténo-dactylo chez Monsieur Ragons, droguerie, au 12 rue de la Taillerie à Arras ; j’y travaille encore à l’heure actuelle. [signé] Andrée Blondel".

Document 16. Archives départementales du Pas-de-Calais, M 4984/1.

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