Archives - Pas-de-Calais le Département
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Fermeture du centre Georges-Besnier jusqu'à nouvel ordre

En raison d’une panne du chauffage du Centre Georges-Besnier, sa salle de lecture (Arras) ferme jusqu’à nouvel ordre. Pour toute recherche administrative urgente sur les fonds conservés sur le site concerné (archives contemporaines), nous vous invitons à nous contacter pour une communication par correspondance ou, en cas de nécessité pratique, pour organiser une session de consultation en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois des documents nécessaires à votre recherche.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions par avance de votre compréhension.

Des objets aux archives ?

Galerie photos

Saviez-vous qu'aux archives départementales, on ne conserve pas que des papiers ?

Qu'ils proviennent de fonds publics ou privés, les différents objets proposés ici sont tous aussi différents qu'insolites. Belle découverte !

Tenue de franc-maçon. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2333.

Cette tenue de franc-maçon a appartenu à Albert Lantoine, un essayiste né à Arras le 31 janvier 1869, et dont la franc-maçonnerie fut le sujet essentiel des écrits.

La tenue se compose d'un tablier de maître maçon de peau blanche à bavette bordé d'un tissu bleu et portant les lettres brodées M. et B., d'un cordon bleu orné d'une équerre et d'un compas et d'une cocarde rouge, d'un sautoir jaune et vert orné d'une cocarde verte et brodé de fils d'argent, auquel est suspendu un médaillon, en laiton, en forme d'étoile à neuf branches et portant les initiales C. O. Une kippa noire et des gants en nylon blanc complètent la tenue.

Petite particularité : sur l'envers du tablier et du cordon se trouve un crâne humain reposant sur deux ossements entrecroisés et entouré de neuf larmes d'argent. L'ensemble est entré aux archives grâce à un don de Jean-Pierre Jupilet en janvier 2013.

Pour aller plus loin, voir l'article Deux diplômes maçonniques

Matrice de sceau. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2657.

Ce charmant objet est une matrice de sceau représentant Cupidon chevauchant un dauphin, en bronze argenté, appartenant à Émile Pagart d'Hermansart. Ce personnage est né à Saint-Omer en 1839 et décédé dans la même ville en 1912. D'abord fonctionnaire de l'administration de l'enregistrement jusqu'à sa démission en 1871, il devient ensuite historien de sa ville natale et enfin membre de la Société des antiquaires de la Morinie dont il a occupé différentes fonctions avant d'en devenir le président.

Le blason du sceau est d'azur, à trois bandes d'or, au chef d'argent, chargé d'une tête de cerf de sable, coupée et posée de profil . La matrice pèse 336 grammes et a été acquise lors d'une vente aux enchères en 2018. L'objet est communicable sur autorisation.

Matrice de sceau. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2657.

Dessous de plat en faïence. Archives départementales du Pas-de-Calais, 4 Fi 3574.

Ce dessous de plat en faïence, aux armes de la ville de Neuville-Saint-Vaast, porte sur un phylactère l'inscription suivante : Resvrgam 9 mai 1915 . La date du 9 mai 1915 correspond au début de  la deuxième bataille d'Artois qui anéantit la commune en raison des féroces combats et des pluies de bombardements.
Cet objet commémoratif a été créé entre 1920 et 1930. Il est entré aux archives par don de Jean-Pierre Jupilet en 2001.

Lampe de mineur. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2736. 

Cette lampe de sûreté, à essence, a été fabriquée par l'entreprise Arras Maxei (Machines Auxiliaires pour l'Électricité et l'Industrie) à une date inconnue (entre 1920 et 1990). Elle porte le matricule 215. Elle est entrée aux archives par don de Pascal Hulot, en 2020. De par sa nature, elle n'est pas communicable en salle de lecture.

L'usine Maxei a débuté son activité à Arras boulevard de la Scarpe (l'actuel boulevard Schumann) en 1922. On y concevait des lampes de sûreté pour mineurs (à essence, à huile, à électricité et à acétylène). Au plus fort de son activité, l'usine employait jusqu'à 500 personnes et produisait des milliers de lampe commercialisées en France et à l'étranger. À la fermeture des mines, ces lampes "made in Arras" sont reconverties en objets de patrimoine et de décoration, et utilisées dans le film Germinal en 1993.

Catalogue d'échantillons de dentelles. Archives départementales du Pas-de-Calais, 6 U 3/714.

Catalogue d'échantillons de dentelles. Archives départementales du Pas-de-Calais, 6 U 3/714.

Ce fragment d'échantillons de tulle provient d'un catalogue composé de 10 pages. Il a été déposé au tribunal de commerce de Calais en 1900.

Les années 1880-1914 marquent la première apogée de la dentelle de Calais : la ville a connu une expansion telle que c'est toute une nouvelle cité qui s'est édifiée aux portes du port. La dentelle de Calais cumule les récompenses dans les expositions universelles. Car Calais a su concentrer trois atouts : la maîtrise et le développement des techniques et des savoir-faire techniques, le développement continu de sa force créative et la mise en place d'un réseau commercial de premier ordre.

Jeu de cartes à jouer. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2542.

Ce jeu de cartes à jouer B. P. Grimaud a été dessiné par James Hodges en 1975. Ils'agit d'une commande de la Chambre de commerce et d'industrie de Boulogne-sur-Mer. Il a été acheté à la Société de ventes volontaires Million le 7 avril 2018.

Jeu de cartes à jouer. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2543.

Ce jeu de cartes à jouer B. P. Grimaud a été dessiné par James Hodges en 1975. Il est destiné au Poste de transfusion sanguine de Lens. Ils a été acheté à la Société de ventes volontaires Million le 7 avril 2018.

Boîte avec portrait. Archives départementales du Calais, 1 J 2541.

Cette jolie petite boîte ronde présente une miniature ovale sur le couvercle, montrant un officier en habit rouge à passepoil noir, coiffé d'un bicorne surmonté de plumes blanches. L'identité de ce personnage est révélée à l'intérieur du couvercle, qui porte l'inscription à l'encre : Lebas Philippe 1764-1794 / Frère de mon g[ran]d père, député à la Convention en 92 . La composition est ornée de cercles sur le dessus, cerclage rond en laiton guilloché et doré autour de la miniature. Le fond intérieur de la boîte en marqueterie de paille représente des fleurs. Cette boîte a vraisemblablement été créée entre 1790 et 1794.

Philippe-François-Joseph Lebas est né à Frévent en 1764. Avocat de profession, il est élu administrateur du district de Saint-Pol en 1791, puis député du Pas-de-Calais lors de la Convention de septembre 1792. Ami de Robespierre, membre actif du Comité de salut public, il est élu président du club des Jacobins. Fidèle à Robespierre jusqu'à la fin, lorsque Augustin de Robespierre demande à partager le sort de son frère aîné, Philippe Le Bas l'imite et se suicide d'un coup de pistolet le 10 thermidor an II (28 juillet 1794).

Cette boîte est a été achetée aux enchères en 2018. Elle est communicable uniquement sur autorisation.

Boîte avec portrait, [1790-1794]. Archives départementales du Calais, 1 J 2541.

Maquette du centre Mahaut-d'Artois. 

Cette maquette installée dans le hall du centre Mahaut-d'Artois est le projet du nouveau bâtiment des archives départementales présenté par l'architecte en chef du département Francis Lemaire en 1970. La maquette a été rénovée en 2005 par Ducaroy Grange (Lyon).

Car à la fin des années 1960, les archives départementales sont confrontées à un accroissement massif des versements, deux fois plus importants qu’ils ne l’avaient été depuis dix ans. Les capacités de stockage se réduisent à peau de chagrin et le 16 décembre 1968, le Conseil général adopte l’avant-projet d'un nouveau bâtiment à Dainville : le chantier du centre Mahaut-d'Artois s’ouvre le 20 août 1971.

Comme on peut le constater, la maquette de Lemaire prévoit une deuxième tour, anticipant l'accroissement futur des collections. Cette dernière ne verra jamais le jour et  un nouveau bâtiment d'archives est actuellement en construction, non loin du centre Mahaut-d'Artois.

Reliquaire du Portel. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2534.

Ce reliquaire en bois contient une paire de menottes en métal ayant servi à entraver Jean-Marie Dusart, curé du Portel, lors de son opposition aux inventaires des biens de l'église, prévus par la loi de séparation des Églises et de l'État.

Tout commence le dimanche 11 février 1906 : lors de son sermon, le père Dusart exhorte ses fidèles à protester et à défendre leur église contre les mesures iniques imposées par le gouvernement "républicain-socialiste". Soutenu par ses deux vicaires, il se met en tête de lutter corps et âme contre les mesures anticléricales. Le mercredi 14, les portes de l'église communale sont barricadées. Le lundi 19 février, tout bascule. À une heure du matin, la gendarmerie, soutenue par le bataillon de Boulogne ainsi que le 8ième régiment d'infanterie de Saint-Omer, cernent l'église. Le meneur est arrêté et l'inventaire peut enfin avoir lieu.

Ce reliquaire porte la mention Pro Christo – Pro Ecclesia – Le Portel – 19 février 1906 . Il a dû être réalisé par l'un des partisans de l'abbé du Portel, en souvenir du "martyre" qu'il a enduré le jour de l'inventaire des biens de son église. Acquis lors d'une vente aux enchères à Marseille, le 23 juillet 2017, cet objet a intégré  la sous-série 1 J dédiée aux pièces isolées et petits fonds d'origine privée. Malheureusement, nous ignorons où il a été conservé durant le siècle dernier.

Pour en savoir plus, voir l'article Le Portel, théâtre de la querelle des inventaires

Toque de juge. Archives départementales du Pas-de-Calais, 6 U 4/412.

Cet objet est la toque de Georges Delpierre, juge président du tribunal de commerce de Saint-Omer du 2 juillet 1935 au 21 mai 1940. Elle est issue du fonds de ce tribunal et fait partie des nombreux objets conservés dans la section "Dépôt de marques de fabrique et de commerce, de brevets".

Boîte de dentifrice Égyptor. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2185/2.

Les archives départementales du Pas-de-Calais ont fait l’acquisition en 2010 d’une partie des  archives professionnelles de la famille Carrière. Originaire de Wizernes, celle-ci s’est lancée dans l’aventure industrielle à la fin du XIXe siècle, dans des domaines aussi variés que les constructions mécaniques, la papeterie, la fabrication de corps gras ou encore l’herboristerie, notamment sous la marque des Laboratoires du Vieux-Major.

Créés en 1913 par Marguerite Carrière, ces derniers sont, en fait, une herboristerie spécialisée dans la fabrication de tisanes et de lotions à caractère pharmaceutique. C’est ainsi que sont déposées, dès 1914, au tribunal de commerce de Saint-Omer (6 U), les marques de fabrique Au Vieux-Major, Égyptor, Aux Merveilles d’Égypte, ainsi que la signature Marguerite Carrière.

Les arguments de vente de l’époque, présents sur les supports publicitaires, sont souvent distrayants et exotiques, comme vous pouvez le constater !

Bobine de film. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 3/75.

Cette bobine de film a été saisie par la police nationale et remise au procureur du tribunal de grande instance de Boulogne en 1958. Elle contient une séquence des actualités "Pathé journal" n° 52 de 1958 intitulée "Mœurs et coutumes de l'Eupalicus".

Cette parodie des actualités cinématographiques de l'année est mise en scène par les humoristes Michel Serrault et Jean Poiret : l'Eupenlicus (prononcer Eupalicus) représente les Français en général, et l'Eupenlicus géant ou le grand Eupenlicus le président de Gaulle.

Artisanat de tranchée. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2574.

Cet ensemble d'objets est entré aux archives par don le 6 novembre 2018 dans le cadre de  la Grande Collecte 2018. Cette opération nationale avait pour but de rassembler des archives privées datant de la Grande Guerre.

C'est ainsi que nous avons reçu ce lot d'artisanat de tranchée composé de deux douilles transformées et d'une croix de guerre, avec médaillon central amovible représentant une Victoire ailée. Ces objets ont probablement été fabriqués par Lucien Moitié, aïeul du donateur.

Tirelires de l'ours Prosper. Archives départementales du Pas-de-Calais, 6 U 2/655.

Ces deux sujets en céramique font partie d'un dépôt au tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer en date du 16 juin 1934. Les échantillons et dessins de sept modèles de tirelires et statuettes représentant l'ours Prosper y ont en effet été déposés par la firme de Gabriel Fourmaintraux, céramiste à Desvres.

En 1934, l'ours Prosper est une célébrité à la mode : ce personnage de bande-dessinée a été créé l'année précédente par Alain Saint-Ogan (père aussi de Zig et Puce) et son succès pousse Hachette à développer une gamme de produits dérivés à l'effigie de la coqueluche des enfants. Surfant sur le succès de ce personnage, Fourmaintraux achète la licence et développe une gamme en céramique dont il laisse trace au tribunal de commerce.

Sac à procès. Archives départementales du Pas-de-Calais, 42 J 155.

Utilisés jusqu'à la Révolution, les sacs à procès contenaient les pièces à convictions, les requêtes, les dépositions, les documents des procureurs, bref toutes les pièces d'une affaire judiciaire.

Les archives départementales du Pas-de-Calais conservent plusieurs exemplaires de ce type d'objet dans les fonds d'Ancien Régime et en archives privées. Celui provient du  chartrier Clouët-des-Pesruches dans lequel se trouvent des dossiers patrimoniaux relatifs à des seigneuries et domaines d'Artois et de Flandre française (1446-1868). Sur ce sac, on peut lire la mention Titres et papiers touchant une cense située à Houplines près la Lys [la rivière], contenant onze bonniers [unité de mesure ancienne] quatorze cens occupé par Cyprien Le [Preux] .

Pantalon imprimé "Vive la France". Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2493.

Autre objet étonnant dans nos collections d'archives, ce pantalon imprimé "Vive la France" a été créé à l'occasion du bicentenaire de la Révolution. En 1989, de nombreuses manifestations, projets scolaires ou encore produits dérivés ont en effet mis à l'honneur cet événement historique fondateur dans notre histoire.

Cet objet est entré par don de Jean-Pierre Jupilet le 4 février 2013.

Pantalon imprimé "Vive la France". Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 2493.

Cachets de marque. Archives départementales du Pas-de-Calais, 6 U 4/400.

Toujours dans le fonds du tribunal de commerce de Saint-Omer, nous trouvons cette série de cachets de marque, déposés par des entreprises entre 1964 et 1965. Simples ou très ouvragés, ils sont tous les témoins d'une histoire industrielle et d'une époque.

Cocotte en papier. Archives départementales du Pas-de-Calais, 86 W 427.

Cette cocotte en papier a été retrouvée en 2016 lors du classement des dossiers traités par le ministère de la Reconstruction (1939-1965). La présence de cet objet intime au milieu d'une liasse purement administrative a quelque chose de touchant. On imagine ces employés en charge des dommages de la Seconde Guerre mondiale s'accordant un moment de convivialité (visiblement alcoolisé !) au milieu de leurs tâches rébarbatives.

Cocotte en papier. Archives départementales du Pas-de-Calais, 86 W 427.

Paire de gant en cuir. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 J 532.

Cette paire de gant en cuir appartenait au sous-lieutenant Eugène Goudard, tombé le 26 septembre 1915 devant Angres durant la  troisième bataille d'Artois. Son ami Georges Chapeau, curé de Rebreuve-Ranchicourt, se chargea alors d’aller annoncer la terrible nouvelle à ses parents. Il obtint un laissez-passer des autorités pour se rendre dans l’Ain d'où était originaire le jeune homme. À son retour, il décida de compiler tous les souvenirs et témoignages relatant les derniers jours d’Eugène.

Les papiers de l'abbé Chapeau ont été remis aux archives par le père Flahault en 1964.

Pour aller plus loin, voir l'article Mort du sous-lieutenant Goudard

Brique en céramique. Archives départementales du Pas-de-Calais, 6 U 4/411.

Ce modèle d'une brique en céramique pour pavage a été déposé le 18 novembre 1922 par la société "La Céramique d'Aire-sur-la-Lys" au tribunal de commerce de Saint-Omer. Cet échantillon était accompagné d'une notice, d'un croquis et d'une photographie en double dans une boîte en bois.

L'ensemble a été classé dans la section "dépôt de marques de fabrique et de commerce" de l'instrument de recherche du 6 U 4.

Brique en céramique. Archives départementales du Pas-de-Calais, 6 U 4/411.

T-shirt de l'Amicale des bâtisseurs du Tunnel sous la Manche. Archives départementales du Pas-de-Calais, 109 J 440.

Ce t-shirt fait partie d'un lot d'objets déposé par l'Amicale des bâtisseurs du Tunnel sous la Manche. On y trouve également un marque-page, des timbres, un annuaire des membres, une cravate ou encore un casque de chantier TLM.

La collection de l'Amicale des bâtisseurs du Tunnel sous la Manche, déposée aux Archives départementales le 7 mars 2017, se compose en majeure partie de documents techniques produits par la société Transmanche Link et de documents concernant l'origine de l'Amicale des bâtisseurs du Tunnel sous la Manche. L'ensemble est issu de récupérations faite par les membres de l'Amicale, à l'issue du chantier, et demeure aujourd'hui une mine d'or pour documenter ce chantier pharaonique.

Drapeau des sapeurs-pompiers de Saint-Laurent-Blangy. Archives départementales du Pas-de-Calais, E-DEPOT 753A/13001.

Ce drapeau des sapeurs-pompiers de Saint-Laurent-Blangy est composé d'un tablier, d'une hampe en bois et d'une pique métallique au sommet. Les drapeaux des sapeurs-pompiers territoriaux sont directement inspirés des drapeaux militaires. On trouve souvent aux angles les lettres "RF", mais celui-ci, très simple, reprend juste les couleurs tricolores nationales.

Serviette hygiénique. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3021 W 120.

L'objet du jour est assez surprenant. Il s'agit d'une serviette hygiénique en tricot fabriquée par la SARL Tricotages Langelier (61, rue Henri-Martin à Boulogne-sur-Mer). Le modèle a été déposé le 24 mars 1950 au conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer.

L'histoire de la serviette hygiénique a beaucoup évolué dans l'histoire. À l'époque moderne, les femmes utilisent un jupon spécial ou, dans les milieux aisés, un linge de coton maintenu par des ceintures de tissus enroulées sous les jupes. Au XIXe siècle, la machine à filer le coton permet de produire plus d’étoffes, et de les démocratiser sous forme de bandes de tissu absorbant, fixées à une ceinture par des épingles à nourrice. Les protections commencent à devenir plus pratiques avec l’apparition des serviettes jetables au lendemain du premier conflit mondial. Les tampons modernes sont conçus dans les années 1930 et se diffusent progressivement après-guerre.

Poinçon de maître. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 W 23622/1.

Nous vous présentons ici le plus petit document conservé aux Archives départementales. Mesurant près d’un millimètre, il obtient haut la main ce titre lilliputien ! Il s’agit d’un poinçon de maître, modèle déposé en mai 1952 par Francis Dupont, artisan bijoutier-joaillier au 7 rue des Rosamel à Étaples.

Pour aller plus loin, voir l'article Le plus petit document des archives

Poinçon de maître. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1 W 23622/1.

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