Fermeture du centre Georges-Besnier jusqu'à nouvel ordre
En raison d’une panne du chauffage du Centre Georges-Besnier, sa salle de lecture (Arras) ferme jusqu’à nouvel ordre. Pour toute recherche administrative urgente sur les fonds conservés sur le site concerné (archives contemporaines), nous vous invitons à nous contacter pour une communication par correspondance ou, en cas de nécessité pratique, pour organiser une session de consultation en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois des documents nécessaires à votre recherche.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions par avance de votre compréhension.
La pollution atmosphérique
Les sources de pollution
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Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 E 155/4.
Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 E 155/4.
L’air, sous l’influence des cycles naturels et des activités humaines, se compose essentiellement de poussières et de polluants atmosphériques (gaz d’échappement, industries, etc.).
La poussière présente dans l’air, provient de sources variées. On peut distinguer les poussières naturelles (éruptions volcaniques, tempêtes) et anthropiques (industries, automobiles). Elle est mise en suspension et transportée par les différents flux d’air ou par l’homme (déplacement, vêtements). La concentration de particules de poussière change selon le lieu et l’environnement.
Les polluants atmosphériques sont considérés comme étant les plus nocifs pour les documents d’archives.
Quel est le danger ?
Les polluants
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La pollution atmosphérique est l’un des éléments essentiels à la dégradation des documents d’archives. Son principal défaut est une augmentation de l’acidité. L’air se compose généralement d’un mélange de gaz et de particules solides finement dispersées (les poussières). Ces polluants solides favorisent la dégradation mécanique par abrasion et permettent dans le même temps le développement des moisissures et d’insectes.
Ces gaz polluants sont émis par les secteurs d’activités de l’industrie et du transport. Parmi les plus corrosifs, il faut citer :
les dioxydes de soufre (SO2),
l’oxyde d’azote (NOx),
l’ozone (O3) qui est le plus nuisible (il résulte des actions des rayons lumineux émis par le soleil avec les autres polluants présents dans l’atmosphère).
Il existe d’autres polluants externes sous forme liquide, tel que les graisses ou la sueur déposée à la surface des documents lors de sa manipulation. Ils ont besoin d’humidité et d’une libre circulation d’air pour agir. Leurs réactions chimiques sont irréversibles car ils modifient la structure des molécules qui constitue le matériau.
Moyens de protection
Quand les particules sont en suspension dans les locaux destinés à l’archivage, l’air doit être soumis à diverses filtrations. Pour les grands volumes, il faut faire appel à une installation complexe qui comporte un système de purification de l’air intégré à une centrale de climatisation. Cette opération purifie l’air provenant de l’extérieure.
Les filtres
La plupart sont constitués de fibres de verre, synthétique en polyester, polypropylène, etc. Leur efficacité s’exprime selon le pourcentage de poussière qu’il peuvent retenir.
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Il existe de filtres pour de fines particules (spores, bactéries en suspension, poussière, etc.) qui doivent absolument être changés régulièrement pour éviter qu’ils finissent par s’opposer au passage de l’air.
Pour les particules lourdes (gaz), les filtres sont utilisés avec des substances actives (charbon actif). Leur intérêt est qu’ils sont bon marché.
Le charbon actif vient de la combustion de coques de noix de coco, de bitumes. Le pouvoir de rétention du charbon est qu’il augmente lorsque la température et l’humidité sont basses. Son seul inconvénient réside de son inflammation.