Un peu d’histoire
L’origine de cette église est attestée avant le 17e siècle. Le chœur et ses voûtes sont restaurés en 1676 par le Chapitre de Boulogne qui entretient l’édifice jusqu’à la Révolution. La nef en pierre de taille se compose de trois travées et semble dater du 17e siècle. Au niveau de l’arc triomphal du chœur de 1548, on retrouve l’élancement du petit campanile entre chœur et nef. Les fonds baptismaux datés du 13e siècle, protégés au titre des objets, attestent la présence d’un édifice plus ancien. L’église traverse les siècles avec l’apparition de dégradations importantes. Les travaux de restauration du clocheton en péril sont retardés par la guerre de 1870. La tour en brique est élevée en 1904 par l’architecte Clovis Normand. Percée d’un portail gothique, elle reprend les caractéristiques d’inspiration médiévale de l’architecture néo-gothique. Cette tour accolée à la nef remplace ainsi ce clocheton central. L’architecte se charge également de relever les murs de la nef à la même hauteur que ceux du chœur.
La restauration
Le 6 juillet 2017, un orage de grêle ravage l’église de Rimboval. La compagnie d’assurance, la Région, la Fondation du Patrimoine et le Département se mobilisent pour la restauration de l’édifice. D’importants travaux de toiture du chœur et une partie de la nef sont engagés et pris en charge par les assurances.
Les vitraux anciens qui retracent la vie de l’ermite Saint-Antoine, dont la grisaille disparait pour certains, ont également souffert de cet épisode de grêle. L’un des vitraux du mur Nord du chœur indique: « Respect de Saint-Antoine pour les Prêtres » et porte la signature du maître verrier E. Delannoy de Lille. Ainsi plusieurs vitraux endommagés sont restaurés. Le remplacement de l’ensemble des meneaux doit également être effectué sur deux fenestrages. Après plus de deux ans de travaux, l’église rouvre ses portes.