Cet ensemble constitue un témoin de la ligne ferroviaire Anvin-Calais, en activité de 1882 à 1955. La lampisterie est un édifice atypique et l’un des derniers exemples de ce type sur cette ligne.
Les vestiges d’une activité ferroviaire
L’ensemble est édifié selon un plan type utilisé pour les gares d’intérêt local. Le bâtiment principal accueillait les visiteurs au rez-de-chaussée et le chef de gare logeait à l’étage. Une halle aux marchandises jouxte cet espace et comprend un auvent protégeant le quai de déchargement. A proximité, la lampisterie est un petit édifice de plan carré en brique, dont les angles sont renforcés d’un chainage harpé peint en blanc. Il est couvert d’un toit en zinc à quatre pans. D’un côté, une porte ouvrait la lampisterie, local technique servant à réparer et stocker les lampes. L’autre côté, abritait deux cabinets d’aisance au confort spartiate, puisqu’il s’agissait d’une simple planche percée.
Restauration et reconversion du lieu
La commune de Remilly-Wirquin devient propriétaire de la gare et de la lampisterie en 2006. La restauration de la gare et de la lampisterie est engagée en lien avec le Département et la Fondation du Patrimoine. Le déplacement de la lampisterie est décidé car un projet de construction à proximité immédiate menace l’intégrité du lieu. La lampisterie trouve donc naturellement sa place à proximité de la gare. Des relevés précis permettent de reproduire fidèlement le bâtiment d’origine.
Le déplacement de la lampisterie et sa restauration avant/après
La gare restaurée de Remilly-Wirquin
La lampisterie après sa restauration, à proximité de la gare
Le réemploi des matériaux est effectué afin de préserver l’identité du lieu. Les maçonneries et couvertures sont restaurées à l’identique. La restauration est réalisée lors de chantiers-écoles et avec la contribution du lycée professionnel de Lumbres.