Partie 6 : le De profundis

Les deux mesures qui préludent nous jettent à nouveau dans la stupeur du fait accompli. Tout est consommé !!!

L’unisson des voix au début nous rend plus poignant encore l’accent de cette prière : De profundis clamavi ad te Domine qui se déroule sur un Choral funèbre joué par l’orchestre. Sous le texte déclamé par les chœurs, le choral continue inlassable, car le Maître y a mis tous les trésors de sa palette et de sa haute inspiration. C’est véritablement poignant.

Mais l’émotion vous saisit, brutale, quand tous les petits cuivres sonnent Au Drapeau avant le Requiem final, au début duquel tous les drapeaux sont mis en berne et dont les derniers mots Requiem aeternam semblent rester dans la gorge des exécutants qui s’effacent devant la voix d’un soliste nécessaire, attendu, le Canon.