Fermeture du centre Georges-Besnier jusqu'à nouvel ordre
En raison d’une panne du chauffage du Centre Georges-Besnier, sa salle de lecture (Arras) ferme jusqu’à nouvel ordre. Pour toute recherche administrative urgente sur les fonds conservés sur le site concerné (archives contemporaines), nous vous invitons à nous contacter pour une communication par correspondance ou, en cas de nécessité pratique, pour organiser une session de consultation en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois des documents nécessaires à votre recherche.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions par avance de votre compréhension.
Ceci n’est pas un poisson d’avril…
Le premier avril 1908, Jeanne et Alice Tardieu, domiciliées 13, rue du Collège à Arras, reçoivent une carte insolite…
C’est une pratique fort ancienne que de fêter le 1er avril. La légende (mais seulement elle ?) affirme qu’elle doit son origine lointaine à l’édit de Paris, de janvier 1564 : à cette occasion, le roi de France Charles IX fixe le début de l’année au 1er janvier au lieu du jour de Pâques.
Carte postale en couleur, Paris, KF éditeurs, début XXe siècle, 9 x 14 cm (cachet d’envoi de 1908). Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 953/7.
Carte postale en couleur, Paris, KF éditeurs, début XXe siècle, 9 x 14 cm (cachet d’envoi de 1908). Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 953/7.
On sait toutefois qu’il n’est pas simple d’unifier les usages : le Parlement de Paris ne l’adopte qu’à partir de 1567. Et il faut attendre 1576 en Artois, qui dépend alors, il est vrai, du roi d’Espagne Philippe II (placard du gouverneur des Pays-Bas du 16 juin 1575).
Six ans plus tard, une nouvelle réforme bouleverse encore la vie de nos ancêtres : pour abolir le décalage de dix jours entre années civile et astronomique, et en application de la bulle Inter gravissimas du pape Grégoire XIII (24 février 1582), on passe du 9 au 20 décembre 1582 en France… et du 21 décembre au 1er janvier 1583 dans les États catholiques de l’Allemagne et des Pays-Bas ; réforme adoptée dans les Provinces protestantes… au début du XVIIIe siècle.
Quoi qu’il en soit, par une certaine nostalgie, les rituels d’étrennes ou de présents de toutes sortes se seraient maintenus le 1er avril, mais avec des moyens plus dérisoires, se rapprochant de plus en plus du domaine de la farce. L’envoi de cartes postales, souvent humoristiques et ornées de poissons, aurait perpétué cette tradition.
Mais le poisson, me direz-vous ? Son interprétation n’est pas assurée ; il reste toutefois une certitude : il est, dans ce contexte, le messager de l’amour ou de l’amitié.
Un point à retenir, en tout cas : le 1er avril n’est pas une journée comme les autres !
Cette carte porte la signature de mon Grand-Père alors âgé de 10 ans et il l'a envoyé à ses deux cousines qui elles avaient 20 ans. Leur frère tenait le Mont de Piétée désaffecté depuis longtemps maintenant. Cela est donc très émouvant d'avoir pu voir ce document préservé à tout jamais. Toutes ces personnes sont décédées depuis longtemps et grâce à vous leur souvenir perdurera.
Jacques Chauvin
La Chronique de la Grande Guerre du journal La Nouvelle République de la Vienne traite également le sujet.
Accessible sur le site de la Nouvelle République : Les poissons d'avril voyagent légèrement timbrés
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Communes/Poitiers/n/Contenus/Articles/2016/04/01/Les-poissons-d-avril-voyagent-legerement-timbres-2671822
Le 01 avril 2016 à 13h12
Backé Thérèse
Cette carte porte la signature de mon Grand-Père alors âgé de 10 ans et il l'a envoyé à ses deux cousines qui elles avaient 20 ans. Leur frère tenait le Mont de Piétée désaffecté depuis longtemps maintenant. Cela est donc très émouvant d'avoir pu voir ce document préservé à tout jamais. Toutes ces personnes sont décédées depuis longtemps et grâce à vous leur souvenir perdurera.
Le 10 avril 2013 à 15h58